Le temps s'écoule à une vitesse folle et les échéances dansent sur mon calendrier, elles s'agitent. Je crois que je suis de ces personnes qui ne se sentent jamais prêtes à écrire, à rédiger. Il faudrait que je m'y mette sérieusement, à temps plein mais il me semble que j'aurais encore une masse d'ouvrages à lire, quantité de choses à chercher. C'est un peu inquiétant tout ça, le plus inquiétant c'est sans doute ma réaction : la paralysie. Je ne sais pas par où commencer, peut-être que le simple fait de commencer va me permettre de remettre les choses en perspective et d'arriver à me faire une idée globale de cette galère. Un peu de calme, un effort colossal puis le repos bien mérité avec ce sentiment du devoir accompli, du défi relevé. La conclusion à laquelle toute cette réflexion m'amène est bien simple : les scholars sont dérangés, ils sont tous fous. Instabilité, réclusion, déconnexion. Certes ce n'est pas le lot de tous, mais c'est le mien pour le moment. Mon diagnostic de la folie repose sur le fait que ces gens ont choisi cette existence. J'en fais moi-même le choix pour encore plusieurs années, je dois donc poser un diagnostic de folie sur mon propre cas. Assez d'introspection, plus d'action. Après tout une fin de session ça ne se règle pas par soi-même.
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